L’intelligence artificielle reconnue coupable de préjugés sexistes

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  • L'Intelligence artificielle reconnue coupable de préjugés sexistes.
  • L'IA est omniprésente mais pas infaillible.
  • Des logiciels de traduction automatique véhiculent des préjugés sexistes.

L’Intelligence artificielle, plus communément abréviée IA, bien que relativement récente, n’a pas tardé à s’immiscer dans notre quotidien, et bien souvent sans même que nous n’en ayons pris conscience. Si elle est génératrice de progrès plus ou moins notables, il semblerait qu’elle se soit récemment reconnue coupable de préjugés sexistes. Explications.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, rappelons en quoi consiste l’intelligence artificielle.

IA: des prémices à aujourd’hui

Difficile de dater précisément l’avènement de l’intelligence artificielle, le père de celle-ci n’ayant jamais été clairement identifié. Néanmoins, d’aucuns citent les brillantes idées et expériences d’Alan Turing, de Claude Shannon, de Marvin Minsky ou encore de John McCarthy. Il est dès lors possible d’établir une fourchette quant à la naissance de l’IA: entre 1943 et 1956.

Mais, au fait, l’intelligence artificielle, en quoi ça consiste? Le Larousse décrit celle-ci comme suit: « ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence humaine ».

L’IA et la traduction

À l’heure actuelle, l’IA est tout simplement partout ! Si personne n’oserait remettre en cause son utilité, voire l’énorme marge évolutive qui lui reste ainsi que les chamboulements positifs qu’elle pourrait engendrer, reste que l’IA n’est pas infaillible.

Et il semblerait également que l’IA soit… sexiste ! Vous n’êtes certainement pas sans ignorer que l’IA est à la base de toute une série de logiciels de traduction automatique. Eh bien figurez-vous que ces derniers retranscriraient certains préjugés sexistes par le biais de traductions.

La phrase turque « o bir muhendis », devant être traduite en anglais par « she is an engineer » ou « he is an engineer » (il/elle est un/une ingénieur), en raison de son pronom neutre, est traduite par Google Translation dans sa version masculine uniquement alors que le contraire se produit pour la phrase « o bir hemsire » signifiant elle/il est un/une infirmière/infirmier.

Et le problème ne se produirait pas uniquement sur Google Traduction. Pas joli joli…

Si l’IA est prometteuse, preuve en est qu’elle n’est pas parfaite. Pour vos traductions professionnelles, mieux vaut donc continuer à vous en référer à une agence de traduction…

FAQ

Comment se forment les préjugés ?

Les préjugés se forment principalement à partir des stéréotypes et des idées reçues transmises par l'éducation, les médias ou la société en général. Ils peuvent également être le résultat de l'expérience personnelle et des interactions avec d'autres individus. Les préjugés ont tendance à se renforcer lorsqu'ils sont répétés et partagés au sein d'un groupe social.

Pour les combattre, il est essentiel de remettre en question nos propres croyances et de s'ouvrir à la diversité des opinions et des cultures.

Quels sont les préjugés les plus connus ?

Les préjugés les plus connus sont souvent liés à la race, au genre, à la religion et à l'apparence physique. Ces stéréotypes simplistes peuvent mener à des discriminations et exclure certaines personnes de la société.

Il est important de les remettre en question et de promouvoir la diversité et l'inclusion pour une meilleure cohabitation entre individus. En reconnaissant nos propres préjugés, nous pouvons travailler ensemble pour les combattre et construire un avenir plus égalitaire.

Peut-on lutter contre les préjugés et stéréotypes ?

Oui, il est possible de lutter contre les préjugés et stéréotypes en sensibilisant les individus sur leur existence et leurs conséquences. En éduquant la société à remettre en question ces croyances préconçues, on peut aider à changer les mentalités et encourager le respect de la diversité. Il est également important de promouvoir l'égalité des chances et de mettre en avant les réussites des personnes souvent discriminées par ces préjugés.

En fin de compte, la lutte contre les préjugés nécessite un effort continu pour créer une société plus inclusive et tolérante.

Camille Rolland
Journaliste sur Passion Net